Les élections générales boliviennes de 1980 ont eu lieu le dimanche afin de renouveler le président et le vice-président de la République, ainsi que les 130 sièges de la Chambre des députés et les 27 sièges du Sénat.

Étant donné qu'aucun des candidats n'a pu obtenir la majorité des voix, le Congrès national est chargé de désigner le président parmi les candidats avec les meilleurs résultats. Le vote est prévu le et Hernán Siles Zuazo est donné favori, toutefois le processus est interrompu par un coup d'État militaire dirigé par le général Luis García Meza Tejada, le .

Le gouvernement mené par Meza Tejada n'a cependant duré qu'un an, lorsqu'il démissionne et est remplacé par une junte militaire menée par le général Celso Torrelio, le . Sous l'impulsion du Haut commandement des Forces armées, cette junte est également remplacée en par un gouvernement mené par Guido Vildoso Calderón, chargé de ramener le pays à un régime démocratique.

Dans une période d'instabilité sociale et politique, Vildoso Calderón convoque les membres du Congrès national de 1980 et s'en remet à la décision qu'ils auront choisie. Ceux-ci confirment les résultats des élections générales de 1980 et élisent Hernán Siles Zuazo comme président. Le , Siles Zuazo devient officiellement président de la République.

Système électoral

Postes à pourvoir

La Loi électorale de 1980 maintient le nombre de sénateurs dans les circonscriptions départementales à 3, soit un total de 27 membres à la Chambre haute. Pour la Chambre des députés, un nombre de 130 députés a été établi (un chiffre qui a été constitutionnalisé dans les réformes électorales de 1994 et 1995 et inclus dans la Constitution actuelle). La répartition des sièges s'établit comme suit:

Campagne

Au total, treize candidats se sont présentés à ces élections. Plusieurs partis politiques et groupes de la société civile se sont regroupés au sein d'alliances politiques en y soutenant un candidat en particulier.

Résultats

Scrutin populaire

Comme en 1979, le vote a été favorable à l'alliance de l'Unité démocratique et populaire de Hernán Siles Zuazo, qui a obtenu 38,7 % des voix valides, sans toutefois obtenir une majorité claire. Les résultats de ces élections sont représentatifs des tendances électorales qui se dessineront pour les élections à venir: un vote plus élevé pour les partis de gauche dans les départements de l'ouest et un vote plus élevé pour les partis de droite dans les départements de l'est.

Postérieurement au scrutin

Vu qu'aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue, il revenait au Congrès national de voter pour le candidat qui allait être nommé président parmi les trois ayant obtenu le plus de voix. Ce processus devait être effectué le , mais le pouvoir en place est délogé le par le coup d'État du général Luis García Meza. Après la grève générale qui a laissé le pays pratiquement au bord de la guerre civile, le gouvernement militaire décide le de rétablir le Congrès élu en 1980, ce qui en résulte par une validation par celui-ci des résultats de l'élection présidentielle de 1980, le . Le vote parmi les candidats ayant obtenu le plus de voix s'effectue donc le , duquel Siles Zuazo ressort vainqueur et devient président de la Bolivie, le suivant.

Vote du Congrès

Le Congrès national procède au vote le et élit Siles Zuazo à la tête de la Bolivie, celui-ci prenant les rênes du pays cinq jours plus tard. Le candidat est appuyé par les membres de l'Unité démocratique et populaire et ceux du Mouvement nationaliste révolutionnaire–Alliance.

Références

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Bolivien 10 Bolivianos 1986 19861128, KM223, UNZ

MI BOLIVIA AMADA EL GOLPE DE ESTADO DE 1980 EN BOLIVIA CUANDO UNA

Bolivia 1980 Burks' Blog in dubio pro contra. De omnibus dubitandum.

Élections générales boliviennes de 2020 — Wikipédia

LAS ELECCIONES DE 1980 Historias de Bolivia